Comment devenir un très bon freelancer
Vous êtes las de respecter les 8 heures de présence au bureau, ou en avez-vous marre de travailler avec des gens qui, vous pensez, ne sont pas à leur place, vous ne pouvez plus vous taire face aux remarques réducteurs et rabaissant de vos supérieurs qui sont à peine aussi compétent que vous, ou tout simplement vous rêvez de réaliser votre projet et/ou devenir votre propre patron ?
Consultant freelance ou auto-entrepreneur
Quelles que soient vos raisons de vouloir travailler en freelance, vous serez avant tout un entrepreneur et ne devez pas perdre de vue que vous devez vendre. Votre voyage sera à la fois passionnant et effrayant.Un consultant freelancer n’a pas besoin d’être particulièrement spécial. Il n’a pas besoin de tout connaître, mais juste avoir les compétences et être passionné de son domaine. Si vous en avez l’expertise, tant mieux !
Les secrets pour devenir un freelance efficace
Si vous aspirez à profiter de votre liberté, sachez que vous devez avant tout vous organiser. Voici les pour vous aider à quitter votre emploi à plein temps et à vous engager dans le monde du freelance ou de la consultance.1. Commencez petit (mais pensez grand)
Tout d’abord, vous n’allez pas quitter votre emploi à temps plein aujourd’hui et espérer remplacer retrouver le même niveau de revenus régulier en quelques mois. Ceci n’est pas impossible si vous avez décroché auparavant un marché sûr, avec un grand si.Stratégie et sacrifice
Pensez grand ! Mettez en place une bonne stratégie sur ce que vous voulez faire.Mais vous devez commence petit en cherchant des marchés dans votre domaine (ou dans le domaine dans lequel vous voulez être). Une recherche active n’est pas celle où vous espérez que le monde s’intéressera à vous comme ça, tout d’un coup, sans que vous ne fassiez rien. Une prospection active signifie aller chercher sur le terrain, et de nos jours sur des des sites web comme Upwork , ProBlogger et Freelancer et accepter les petits job (jobbing).Commencez à prospecter tant que vous êtes au chaud à votre poste
Au fil du temps, ces petits job qu’on peut terminer après les heures de bureau et le week-end se rajouteront à votre portefeuille. Mieux encore, si votre client progresse, vous pourrez progresser avec lui.
2. Ne pas travailler pour pas cher
Lorsque vous vous débutez, vous aurez besoin d’un à trois exemples ou démos de votre travail pour les montrer à vos prospects. Ne tombez pas dans le piège de “Travailler pour la démonstration” trop longtemps, surtout si vous faîtes de la prestation intellectuelle. Il y aura des gens qui vous demanderont “comment faire” … alors que c’est la réponse à ces questions qui constitue votre prestation. Pour faire bonne mine et paraître compétent, vous risquez de répondre et après ce sera “Merci ! Salut Bye Bye”.Réfléchissez bien à vos démos, maîtrisez bien le timing. S’il le faut, n’hésitez pas à facturer vos heures de recherches. Rien que pour mettre en forme des présentations powerpoint vous consommera le temps.
Ne sous-évaluez jamais votre travail ! Votre industrie c’est votre prestation !
3. Déterminer votre client cible
C’est toujours la partie la plus difficile ! Expliquer aux gens ce qu’on fait. Surtout si vous choisissez un marché de niche.Prenons l’exemple d’un développeur full stack qui veut informatiser une TPE. Nous savons tous qu’un logiciel nécessite un minimum d’organisation. Si notre consultant exige l’existence d’une procédure formelle et écrite, il perdra ce marché. Mais son logiciel ne sera pas non plus exploité à bon escient si les utilisateurs ne sont pas bien catégorisés et qu’il sache qui va saisir et qui va valider.Il faut quelquefois faire des concessions et accepter les métiers connexes non valorisant et non rémunérés
Pour avoir le marché, il doit faire avec, mais en imposant un minimum au client. Il n’ira pas jusqu’à écrire ou réécrire une procédure complète (ce qui ne sera jamais rémunéré). Le but de trouver votre place est de ne pas vous disperser trop et vous pouvez affirmer votre expertise dans un secteur très spécifique.
4. Maîtrisez votre domaine et collaborez
Supposons que vous voulez être un consultant en médias sociaux pour petites entreprises. Vous devez savoir quels types de services vous devriez offrir : Facebook, Twitter, LinkedIn ? Quels sont les objectifs des petites entreprises? Vous vous rendez compte que les petites entreprises veulent un guichet unique (avoir un seul interlocuteur) pour le marketing. Qu’allez-vous donc faire ? Faire équipe avec un spécialiste SEO local pour offrir ces services ? Ou bien aurez-vous le temps d’apprendre à faire vous même ? Le choix n’est jamais facile.Nous nous souvenons du cas d’un très bon Chef de Projet en intégration de logiciels qui a dû abandonner son offre, faute de développeur sur le progiciel spécifique de développement. Le projet consiste à mettre en place un Système d’Information Hospitalier (SIH) sur une clinique qui vient d’ouvrir (moins de 10 patients à intégrer). La durée du projet ne doit pas excéder 3 mois : il faut absolument avoir un développeur maîtrisant la plateforme de développement qui respectera ce délai.
Au final, ne pas prendre ce projet est une bonne décision plutôt que le mal finir. Ne pas terminer un projet est une très mauvaise publicité pour le prestataire.
Souvent, vous devez maîtriser non seulement votre domaine, mais tout ce qui tourne autour ! Egalement tout ce qui va avec l’étape suivante. Alors, faîtes bien un plan.
5. Soyez professionnel
Utiliser des cartes de visites est-il démodé ? Nous n’en sommes pas aussi sûr. Ces cartes peuvent être utiles lorsque vous rencontrez des gens.MAIS, en avez-vous vraiment besoin sir vous rencontrez la plupart de vos clients en ligne ?
Explorez toutes les voies de communication possible ! Avoir son propre site web avec des formulaires de contacts est l’idéal ! Mettre en place un système de suivi est également bien même si l’email est largement suffisant pour faire le SAV. Pourquoi pas un groupe privé sur les réseaux sociaux ? Si vous ne pouvez pas avoir votre propre site web, cherchez des partenariat pour avoir votre propre portefeuille sur un site web déjà existant. Ce serait bien pour votre activité si le site en question est bien référencé.
Certains disent que les cartes de visite sont mortes . Je ne suis pas tout à fait certain si cela est vrai, mais pour être professionnel, vous NE devez PAS avoir de carte de visite, surtout si vous rencontrez la plupart des clients en ligne.Avoir une portefeuille sur un site web connu augmentera votre visibilité
Vous avez besoin d’un site Web quelconque. Cela pourrait être votre propre site Web, ou ce pourrait être un portefeuille sur un autre site au début.
6. Développer un processus-client
La création d’un processus-client sur vos produits et services vous aide à avoir l’air rodé et professionnel. Il s’agit de créer un climat de confiance avec votre client et lui donner l’impression que vous maîtrisez votre domaine, et que vous l’avez pratiqué un million de fois, et ce même si vous êtes débutant.
Toutefois, cette aptitude n’est pas innée chez beaucoup de technocrates. Il ne s’agit pas de technique de vente pure, ni du marketing, mais un ensemble lié à votre propre métier ; alors que vous êtes le seul à maîtriser votre domaine.
Supposons que vous souhaitez devenir un concepteur de sites Web. Pour créer votre process client, vous devez faire des recherches sur ce que font d’autres concepteurs. Par exemple :
- Créer des tableaux de bord sur Pinterest,
- Utiliser Google Doc pour organiser des contrats
Un autre exemple de processus client est celui de la nécessité de dispenser des formations et prévoir des maintenances après le développement d’une application.On ne peut pas tout connaître, faîtes vous aider en trouvant des partenaires
Plus votre façon de créer et de développer votre flux de revenus est soignée et professionnelle, plus vous serez considéré comme LE spécialiste de votre domaine. Vous pourrez alors facturer comme un professionnel.
7. Réseau
Le réseautage a beaucoup évolué de nos jours. Il ne s’agit pas non plus une invasion sauvage auprès des réseaux sociaux ! Planifiez votre “immersion” en ligne. Recherchez des groupes Facebook construits autour de livres ou de podcasts que vous aimez, ou recherchez des groupes LinkedIn liés à votre secteur. Nous vous suggérons vivement de participer en laissant des réponses significatives sur vos blogs préférés. Envoyez un e-mail aux personnes de votre secteur que vous admirez et contactez les influenceurs sur les sites de médias sociaux tels que Linkedin et Twitter. La clé de la mise en réseau avec succès est d’être authentique et utile. N’essayez pas de vendre tout de suite, essayez d’ aider et votre réputation se vendra pour vous.8. Soyez en fiscalement en règle
Si vous visez plus grand, vous viserez les entreprises comme clients cibles, tôt ou tard.Soyez en règle car il ne faut pas que votre situation fiscale devienne un frein à votre prospection.
9. Envisagez le pire
La deuxième plus grande crainte est l’échec. Que se passera-t-il si ça ne marche pas ? Dîtes-vous également que votre technicité et votre savoir-faire, si grands qu’ils soient, ne suffisent pas pour vendre.Pour surmonter cette peur, commencez à élaborer le pire scénario et envisager un plan B, voire C.
La majorité des consultants que nous connaissons s’appuie au départ sur un client principal et quelques autres petits. Ce qui permet un rentrée décente, pas très beaucoup mais décent !
Mais que se serait-il passé si tout s’arrête d’un coup ? Cela pourrait arriver. Eh bien, dîtes-vous que vous devez faire des choses que vous savez faire. Et au pire, retourner dans les entreprises ? Ce n’est pas la fin du monde quoi ! Au moins vous aurez essayé.
Si vous avez assez de plans de secours : plan B, plan C, plan D … vous aurez certainement le courage de faire le grand saut. Déterminez ce que vous devez faire pour maîtriser votre peur.
10. Reconnaître un Client Red Flag
Certains clients auront plus de problèmes qu’ils ne valent. Vous pouvez généralement les voir venir à un kilomètre de distance. Ils disparaissent et passent au mode silence radio après que vous vous êtes mis d’accord sur une date de début, puis soudainement ils reviennent tout prêts à travailler. Ensuite, ils veulent changer quelque chose dans le contrat. Votre estomac se contractera chaque fois que leur courriel apparaîtra dans votre boîte de réception.Prévoyez ces situations et mettez en place un script que vous pouvez utiliser lorsque les clients commencent à lancer ces drapeaux rouges. Vous pourrez répliquer : “Désolé, je ne pense pas que je sois tout à fait adapté à vos besoins” ou “Je ne peux pas vous accueillir pour le moment, mais je serais heureux de vous référer à un autre consultant”. Peut-être qu’ils ne se comporteraient pas ainsi face à d’autres consultants.
Voici quelques exemples que nous partageons avec vous :
- De vrais amis, mais très mauvais clients : ils vous demandent des conseils gratuits, qu’ils n’écoutent pas, ensuite ils choisissent un autre prestataire, et ils reviennent vers vous après s’être plantés.
- Former des utilisateurs chez le client : outre les interruptions pour cause de TAF urgent, le programme initial ne sera jamais respecté, et à l’impression finale c’est que c’est vous qui n’avez pas bien formé.
11. Apprenez à dire non
Lorsque vous travaillez pour quelqu’un d’autre, vous ne pouvez pas dire grand chose. Vous obtenez des tâches et vous les exécutez. Dans ce cas, vous n’avez même pas trop envie de dire non. Mais quand vous avez longtemps attendu un marché, et que vous êtes pressé et affamé, il sera difficile de dire non à des clients rigolos même si vous avez tous les voyants en rouges.Vous devez apprendre à dire non lorsqu’un travail ne vous intéresse pas ou lorsque les conditions ne vous conviennent pas. Le client va évidemment avoir mal à la tête, mais dîtes-vous que le temps est vraiment votre ressource la plus précieuse. Sachez dire non !
Un exemple de ce genre de client : Une société qui a perpétuellement besoin d’un rattrapage au niveau des écritures comptables, car elle n’est jamais à jour fiscalement, et 80% des pièces ne sont pas prêtes, et qu’aucun comptable ne tient plus de trois mois en poste.
Bien sûr, vous devrez peut-être prendre quelques clients rigolos et «ennuyeux» occasionnellement pour payer les factures, mais ne vendez pas votre âme.
12. N’ayez pas peur de demander des références
Au début, vous hésiterez avant de demander des références, pour diverses raisons, mais c’est l’un des moyens les plus efficaces de développer votre clientèle. Bien entendu, ceci nécessite que vous avez fourni du bon travail, sinon, n’y pensez même pas !Cela n’est pas compliqué. Envoyez un email aux clients actuels ou anciens: “Hé, j’ai vraiment apprécié le projet que nous avons fait (mois / semaine / année). J’ai actuellement quelques créneaux horaires ouverts dans mon calendrier, alors si vous avez besoin d’aide supplémentaire, faites-le moi savoir ! Si ce n’est pas le cas, gardez-moi à l’esprit si vos amis / collègues recherchent un travail similaire. J’apprécierais énormément ! ” Allez droit au but !
13. Just Do It
Si vous réfléchissez trop, il ne sera jamais temps de passer au statut de freelance à temps plein. Il y a de fortes chances que vous vous inventer des excuses de faire le saut parce que votre chat est tombé malade et que vous avez des factures de vétérinaire, que votre loyer a augmenté et que vous avez en permanence, besoin de revenus réguliers.Ce sont toutes des raisons valables pour lesquelles vous pourriez repousser le saut. Mais, à un certain moment, vous devez définir une date et just do it ! (comme l’a dit Nike). Ne laissez pas la peur vous retenir.
Pour vous encourager, souvenez-vous de ces deux points :
- Ce n’est pas avec le salaire que vous deviendrez riche !
- Le syndrome de la grenouille dans l’eau tiède
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